dimanche 28 octobre 2007

Le chiffre de la semaine : 200 / 4 000

200 entreprises ont signé un accord de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Carrières (GPEC) alors que la loi du 18 janvier 2005 concerne 4 000 entreprises de plus de 300 salariés et fixe l'échéance au 20 janvier 2008.

Depuis cet été, certains dispositifs de GPEC bénéficient d'exonération de charges sociales (primes de mobilité, aides au reclassement, etc.) au même titre que les indemnités de licenciement.

La GPEC constitue un excellent outil de gestion sur le long terme.

Or nous avons vite fait de confondre les horizons et les objets de cet outil :
- un management financier de court terme se substituant à une gestion plus lointaine,
- une anticipation des restructurations remplaçant celle des mutations de l'entreprise.

La GRH, à laquelle la GPEC contribue, est le levier stratégique -et non la variable d’ajustement des coûts- que les dirigeants doivent aujourd'hui actionner pour améliorer la productivité de leur entreprise