dimanche 30 mars 2008

Le Marché du travail publie son premier Baromètre Emploi PME

Ci-dessous un article de Focus RH.

Le Baromètre du site emploi montre la difficulté pour les PME de trouver des candidats et leur positionnement sur le marché du travail. Prêtes à faire de nombreux efforts pour attirer les candidats, notamment en termes de rémunération, elles privilégient désormais les compétences et la personnalité aux diplômes !
« Les résultats sur les besoins des PME en termes de recrutement sont assez surprenants, commence Sonia Levy collaboratrice du Marché du Travail, Au cours des 6 derniers mois, plus de 98% des PME ont embauché au moins 1 personne et plus de 38% plus de 10 personnes, et, 72% d’entre elles souhaitent accélérer les recrutements au cours du 1er semestre 2008. Les raisons sont d’une part la croissance, notamment par le développement de nouvelles activités, et, d’autre part, le turn-over et les départs en retraite. » 125 questionnaires ont ainsi été passés au crible. Réalisée en partenariat avec Nao Presse, agence de conseil spécialisée RH, l’enquête devrait être renouvelée tous les 6 mois. Les PME subissent la pénurie de candidats de plein fouet : 90% d’entre elles déclarent recevoir moins de 20 candidatures spontanées par mois ! De plus, plus de 30% des candidats ne se présentent pas lors de l’entretien d’embauche. Les canaux de recrutement des PME sont par ordre décroissant les suivants : Internet, presse/intérim, promotion interne, cooptation/cabinet de recrutement, candidatures spontanées et stages et apprentissage.
Commerciaux, techniciens, agents de production...
La chasse aux commerciaux bat son plein : ils représentent 27% des embauches. Fonction la plus difficile à recruter pour un tiers des PME. Mais les besoins se font pressants pour tout type de fonction. Les postes de techniciens et de la production peinent également à attirer et fidéliser les salariés. En position de force les candidats ? Affirmatif : les PME sont prêtes à faire de gros efforts pour garder dans leurs rangs les profils qui seraient tentés par les avantages qu’offrent les grandes structures. L’enquête montre que ces dernières acceptent de revoir les salaires à la hausse : « 58% des recruteurs interrogés ont constaté au cours des six derniers mois une hausse des salaires à l’embauche ». Les PME envisagent également de communiquer davantage car 96% d’entre elles pensent avoir plus de mal à recruter dans les six prochains mois !
Les compétences avant tout
La sélection des candidats prend par ailleurs un nouveau virage. Fini les diplômes regardés à la loupe. Focus sur les compétences (77%), l’expérience (66%) et la personnalité (56%) de l’individu, bien avant sa formation. « Cet ajustement est intéressant, témoigne Sonia Levy, La diversification des profils pourra provenir des PME ». Tous les candidats peuvent tenter leur chance pour accéder à des postes à responsabilités.
À noter que 72% des PME pensent que les formations développent des compétences nécessaires pour les postes à assumer.


Source :
- Focus RH, Christel Lambolez, 26/03/2008
- Marché du travail, barometre@marchedutravail.fr

lundi 24 mars 2008

Si j'avais su... passer un entretien de stage


L'APEC propose des vidéos sympas, sur le thème du "Si j'avais su".

Exemple : Adeline nous raconte comment elle a appris à poser des questions au recruteur... et décroché un stage vraiment intéressant.

Le chiffre de la semaine : 6

6% est l'écart entre la médiane des salaires des hommes et des femmes dans la fonction RH.
Cet écart est relativement faible quand on le compare à celui existant dans les autres fonctions de l'entreprise : 17% ! Cet écart anormal de rémunération passe de 17% à 22% si l'on considère le salaire moyen et non médian !!!

Les hommes gagnent plus, beaucoup plus : le salaire annuel brut médian des femmes cadres s'élève à 38 400 euros et celui des hommes cadres à 45 000 euros. Et si on prend en compte la part variable cet écart se creuse : 40 000 euros pour les femmes, 47 000 euros pour les hommes.

Heureusement que la fonction RH tente de donner l'exemple, non ?

Source : Article de Emmanuel Franck, Entreprise et Carrières, n°897, mars 2008 qui cite une étude de l'APEC.
Pour l'étude complète : cliquer ici
Pour le communiqué de presse : cliquer ici

samedi 22 mars 2008

Le chiffre de la semaine : 13,3

13,3% des salariés étaient payés au SMIC au 1er juillet 2007, contre 16% en juillet 2005.

Profitons de ce chiffre pour rappeler ce qu'est le SMIC...
Le salaire minimum de croissance (SMIC) est le salaire horaire en dessous duquel il est interdit de rémunérer un salarié et ce, quelle que soit la forme de sa rémunération (au temps, au rendement, à la tâche, à la pièce, à la commission ou au pourboire). Le SMIC assure aux salariés dont les salaires sont les plus faibles la garantie de leur pouvoir d'achat et une participation au développement économique de la Nation. Le montant du SMIC horaire brut est fixé, depuis le 1er juillet 2007 à 8,44 €, soit 1 280,07 € mensuels sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires.

Source : Dares, Ministère du travail

lundi 17 mars 2008

La retraite en chiffres (suite)

Fin 2007, 335 000 salariés ont épargné dans un Plan d'Epargne pour la Retraite COllective (PERCO) dans 56 285 entreprises. Les encours gérés depuis 4 ans atteignent 1,4 milliard d'euros.


Le Plan d'Epargne Retraite Populaire (PERP) concerne quant à lui 1,9 million de personnes (fin 2006).

Question : quel est l'effort d'épargne à faire pour ceux qui prendront leur retraite en 2020 afin d'obtenir le même taux de remplacement que les salariés partis en 2003 ?


Grosso-modo, que l'on soit cadre ou non cadre, pour compenser la baisse prévue des taux de remplacement, il faudra mettre de côté chaque mois 10% de son revenu net !

Epargnons ! Epargnons !



Source : Les Echos du 6 mars 2008

L'Europe en chiffres

EUROPE AT WORK est un site en ligne proposé par ADP où on retrouve tous les chiffres sur l'emploi en Europe : taux d'emploi, nombre de salariés, taille des entreprises, retraite, temps partiel, etc.

dimanche 16 mars 2008

La retraite en chiffres

En 1960, on comptait 2,3 millions de retraités en France* et 8 cotisants pour 2 retraités.
En 2006, on comptait 11,1 millions de retraités (presque 5 fois plus !) et 3 cotisants pour 2 retraités. Et tous régimes confondus, on arrive à 13,5 millions de retraités. Arrghh !

En moyenne un retraité reçoit 2,3 pensions pour un montant total mensuel moyen par retraité est de 1044 euros** (le revenu moyen de ces retraités est de 1512 euros***).

Mais 17% de ces retraités perçoivent une pension de base inférieure à 600 euros !

A ce sujet, la différence entre les hommes et les femmes est encore plus marquée au niveau des retraites que dans la vie active : 1632 euros pour les Hommes, 1020 euros pour les femmes.

Les femmes représentent également 75% (!) des bénéficiaires du minimum contributif**** avec 579,85 euros "seulement".

Ce nombre de bénéficiaires augmente constamment : 240 000 en 1984... 3,7 millions en 2005 !

Le minimum vieillesse a été transformé en une Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA). C'est le RMI des vieux. Son montant (628,10 euros) est inférieur au seuil de pauvreté mais dépasse le plafond de ressources pour obtenir la CMU...

Enfin, comme si cela ne suffisait pas, le système ne permet par d'augmenter les pensions (1,1% au 1er janvier 2008) afin de suivre la hausse très forte des prix sur un an (2,8%) et des dépenses de santé (avec les nouvelles franchises médicales).

Ca promet... Mais que faire ?

Notes :
* Régime de base, en métropole
** En 2005, tous régimes confondus
** En incluant la part des régimes complémentaires
**** Le niveau le plus bas, l'équivalent du SMIC pour les retraités

Sources :
- Le Monde, Edition Internationale, Sélection Hebdomadaire du 15 mars 2008
- Enqête annuelle auprès des caisses-calculs Drees- Recueil statistique de la CNAV, 2006

- Les retraites en 2005, Drees, juillet 2007